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gabriel attal porte parole du gouvernement - Page 9

  • VANVES ET L’EPIDEMIE : GABRIEL ATTAL ANNONCE DES LEVEES DE RESTRICTIONS PROGRESSIVES

    Emmanuel Macron a fixé pour la mi-mai la réouverture des premières terrasses de bars et de restaurants et de lieux culturels, promettant un protocole sanitaire strict, mais sans fixer de condition sanitaire, ni de chiffre maximal de contaminations comme il l'avait fait à l'automne (5.000). Ce qui a été confirmé par Gabriel Attal, porte parole du gouvernement à la sortie du Conseil de défense et du conseil des Ministres hier.

    Il est donc toujours prévu que «les restrictions de déplacement et donc les déplacements régionaux soient levés au 3 mai». Une autre date a été avancée par l'exécutif : la mi-mai pour la réouverture des terrasses, aux alentours du pont de l'Ascension. Les professionnels du secteur insistent pour pouvoir à nouveau accueillir les clients avant ce week-end prolongé, mais se méfient d’un nouveau report. Mais le mal est fait, beaucoup d’établissements ayant définitivement fermés sans parler des 10 000 emplois qui ont des difficultés à trouver preneur, car beaucoup de cuisiniers sont passés à autre chose par exemple.  En plus des terrasses, les lieux de culture comme les musées et peut-être les cinémas pourraient rouvrir à cette date. Enfin, les Français pourraient gagner une à plusieurs heures de liberté en début de soirée, mais la modification de la mesure reste un sujet de discussion entre les membres du gouvernement, au sein duquel plusieurs sons de cloche s'opposent. Certains préfèrent se montrer prudents et ne souhaitent retarder que d'une heure l'interdiction de sortie, quand d'autres, favorables au retour de la vie sociale nocturne, plaident pour un début de couvre-feu fixé à 23h. Si l'heure est susceptible de changer, les modalités et les interdictions induites par le couvre-feu ont en revanche peu de chance d'évoluer. Les nouvelles règles du couvre-feu devraient être exposées lors du discours, très attendu, d'Emmanuel Macron prévu entre fin avril et la première semaine de mai.

    Mais le corps médical a appelé à la prudence face à un déconfinement gradué si ce n’est territorialisé, car beaucoup de signes ou de déclarations contradictoires permettent d’espérer ou de déchanter. L'épidémie de Covid-19 semble amorcer une pente descendante en France, avec une baisse des contaminations, mais bien trop fragile encore pour relâcher rapidement les mesures de restrictions. Le meilleur exemple est notre département où le taux d'incidence baisse, passant de 540 à 472 cas pour 100 000 habitants alors que les hospitalisations augmentent légèrement : Au 18 avril 2021, 1 259 personnes étaient hospitalisées pour cause de Covid, contre 1 222 le 11, une semaine avant. Quant au nombre de personnes en réanimation, il était  de 273, contre 266 une semaine précédente

    «Nous amorçons une décroissance de l'épidémie de coronavirus, qui a emporté plus de 100.000 personnes depuis un an. On était monté à 40.000, on est aujourd'hui aux alentours de 33.000 cas chaque jour en moyenne». Le taux de reproduction (R0) du virus, indicateur-clé correspondant au nombre de personnes infectées pour un seul malade «est passé sous les 0,9» constatait l'épidémiologiste Antoine Flahaut en ajoutant : «On voit clairement une baisse notable dans un grand nombre de régions : C'est le cas surtout en  Ile de France Bourgogne-Franche-Comté, Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie et Nouvelle-Aquitaine».

    Mais le bout du «plateau élevé» sur lequel le pays est perché depuis des semaines n'est pas si proche: «la descente n’est pas encore suffisamment rapide» avertit Olivier Véran ministre de la santé, parlant d'une situation fragile et en appelant «les Français à continuer leurs efforts afin que les nouvelles restrictions décidées à la mi-mars continuent de porter leurs fruits. La tension sur le système de santé ne faiblit pas: la France comptait 31.214 patients hospitalisés, dont presque 6.000 en soins intensifs - chiffre très surveillé par les autorités sanitaires qui veulent éviter un engorgement des hôpitaux Le niveau est inférieur au pic de la première vague en avril 2020 (7.000), mais supérieur à celui de la deuxième.

    Les contaminations, même en décrue, sont à un niveau trop élevé pour freiner la circulation du virus, affirment des experts. «Ce serait trop prématuré d'ouvrir le pays aujourd'hui. la France est sur la bonne pente et doit tout faire pour conserver ce cap» averti le Pr Flahaut pour lequel il faudrait prolonger de trois semaines le régime actuel de semi-confinement : «En relâchant les mesures trop tôt, le risque c’est que la descente ralentisse ou même s’interrompe et que tous ces efforts aient été faits inutilement» prévient il.  «Nous pourrons envisager ensuite un certain nombre d'allégements des mesures à partir de la mi-mai» a déclaré dit Olivier Véran se disant «ouvert à l'idée d'une approche territoire par territoire dans la levée des mesures de freinage».

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    BENEDICTINES : Soeur Marie-Madeleine Caseau (sur la photo) a été réélue Mére Prieure du monastère de Vanves par le chapitre de la communauté la semaine derniére et installée officiellement lors d’une messe de bénédictions, dimanche dernier. "Prions pour elle et sa mission. Et soyons dans la joie du service de notre Seigneur!" témoignaient les soeurs bénédictines

    PIC DE POLLUTION : Vanves est touché comme une large partie de l’Ile de France par un pic de pollution de pollution aux particules fines depuis hier «en raison des conditions météorologiques qui empêchent la dispersion des polluants émis localement» explique Airparif. La circulation différenciée est mis mis en vigueur ce mercredi. Les véhicules dotés des vignettes Crit’Air 3, 4 et 5 ne sont pas autorisés dans le Grand Paris de 5h30 à minuit. L’Agence régionale de santé (ARS) conseille aux personnes fragiles, femmes enceintes, personnes de plus de 65 ans, de ne pas pratiquer d’activités physiques. D’autant plus que ces pics de pollution sont soupconnés d’aggraver l’épidémie Covid-19 tant dans le nombre de nouvelles contaminations que d’hospitalisations de cas Convid-19. «Les particules fines sont associés à des rebonds épidémiques de maladies respiratoires transmissibles et notamment du Covid-19 » estime François Flahaut professeur de santé publique. En raison de leur taille, elles pénétrant dans les poumons et dans le sang. Une étude est en cours à l’OMS (Organisation Mondiale de la  Santé)

    STRATEGIE : «J'avoue avoir du mal à expliquer ! » selon Gabriel Attal qui a concèdé une incohérence dans la stratégie du gouvernement contre le Covid-19. Ce qui n’empêche le porte parole du gouvernement de la défendre. Mais il a concédé une incohérence dans la lutte contre le Covid dans le Parisien en relmarquant à propos des musées : «J'avoue avoir du mal à expliquer qu'on puisse aller dans un Sephora mais pas dans un musée. Mais il y a nécessairement, dans la gestion d'une telle épidémie, une part d'incohérence quand il faut limiter les interactions et les flux de personnes». Cette petite phrase n'a rien d'anodin puisqu'elle évoque le débat, qui fait toujours rage, sur les lieux culturels jugés «non-essentiels», Il n'en demeure pas moins que les choses ne sont pas prêtes d'évoluer. Et les acteurs du milieu culturels vont rester paralysés. Il semble au moins, cette fois, comprendre leur désarroi.

    VACCINATIONS : Les Français âgés de 65 à 75 ans, atteints de comorbidités, peuvent désormais avoir accès au vaccin AstraZeneca. Une bonne nouvelle pour les médecins généralistes qui vont pouvoir l’injecter à leurs patients, rapportait ces jours-ci  France 2 en donnant la parole au très médiatique medecin généraliste de Vanves, le docteur Xavier Pothet qui  peut maintenant comme ses collégues vanvéens leur inoculer le vaccin. Et ses créneaux de réservation sont déjà pleins jusqu’à 22 h, comme il l’expliquait : «Je dirais que cette tranche d’âge, c’étaient les oubliés de la vaccination. Nous, ça nous posait un gros problème moral, éthique. Je ne vous cache pas que j’ai commencé à vacciner la semaine dernière» témoignait le médecin pour qui cette décision permet d’accélérer la vaccination. Et contrairement à certains articles qui font état de réticences, les intéressés sont majoritairement enthousiastes. 

  • LE MINISTRE DE VANVES LANCE «#SANS FILTRE», UNE EMISSION SUR TWICH ET YOU TUBE DEPUIS L’ELYSEE POUR S’ADRESSER AUX JEUNES

    Un nouveau pas du gouvernement vers la jeunesse, après le défi d'Emmanuel Macron aux youtubeurs McFly et Carlito, dont tous les médias ne cessent de parler ses deriners jours  Gabriel Attal a lancé hier une nouvelle émission sur les réseaux sociauxau cours de laquelle il va débriefer le Conseil des ministres avec l'aide d'influenceurs pour trouver plus facilement grâce aux yeux de la jeunesse. Elle est nommée «Sans filtre» et devait durer entre 1h et 1h30, pendant lesquelles, il a promis promet de répondre à toutes les questions qui lui seront posées. Si la crise du Covid-19 et ses conséquences sur le quotidien des Français devrait sûrement demeurer au centre des sujets évoqués, d'autres problématiques de société devraient également être évoquées, comme la lutte contre les discriminations ou la protection de l'environnement. «Cette initiative du gouvernement semble ouvrir la voie à un nouveau mode de communication sortant des médias traditionnels pour aller toucher un public différent. L'exécutif tente en particulier de capter l'attention de la jeunesse, fortement marquée par la crise sanitaire, et au cœur des mesures en faveur de l'égalité des chances qui seront prises d'ici à la fin du quinquennat» ont noté les observateurs qui ajoutaient : «A 31 ans, Attal, macroniste de la première heure poursuit ainsi doucement sa route vers les sommets de l’influence numérique. Il rencontre déjà un certain succès auprès d’une communauté Instagram qui s’élève à 67 000 personnes ». Dans les commentaires sous ses photos, certains de ses fans ne lésinent pas avec les démonstrations d’amour. Au hasard, l’un le qualifie ainsi : «Notre roi». Un autre écrit carrément : «C’est le genre de personne pour qui j’aimerais voter en 2022

    Au 101, rue de Grenelle, siège du porte-parolat du gouvernement, ou dans les live qu’il organise le dimanche sur Instagram, influenceurs (EnjoyPhoenix, Tibo InShape, Emma CakeCup, Fahd El), et agents de youtubeurs, défilent pour rencontrer Gabriel Attal… «Lui-même missionné par Emmanuel Macron en personne. L’histoire ? Le chef de l’Etat lui a envoyé un message au cœur de l’automne pour lui demander de s’adresser aux jeunes – selon son entourage, le Président est obsédé par «la génération sacrifiée» depuis le début de la crise sanitaire. «Le gouvernement a d’ailleurs eu la bonne surprise de voir un changement s’opérer chez les jeunes vedettes des réseaux au fil de la pandémie. Les influenceurs, qui n’engageaient jamais leur image sans rémunération, acceptent désormais de participer gratuitement à la stratégie de communication gouvernementale pour sensibiliser leur public à l’importance du respect des consignes sanitaires» constataient ils. «Ça les fait gagner en crédibilité et leurs parents sont fiers d’eux» se félicitait un conseiller de l’exécutif. Ce qui n’a effectivement pas de prix !